Je traverse la forêt des ombres. Les grands arbres penchés me montrent le chemin. Tout le monde est seul ici, seul avec ses fantômes. Les doigts des absents débroussaillent la route, écartent les carcasses noires de nos peurs. Ils sont tous là, nos absents, dans les frissons brumeux de la forêt des ombres. nous attendre. |
Thomas Vinau
Tenir tête à l'orage
N & B, 2009