Dans les hautes fougères
un daguet frissonnant
de la peur inconnue
qu’a de l’arbre le jour
écoute le reflet
du sang noir sur les fanes.
Au mépris du soleil
la sombre forêt trame
un silence effrayant.
Frédéric Jacques Temple
La chasse infinie précédé de Foghorn
et suivi de Un émoi sans frontières ;
Profonds Pays ; Phares, balises & feux brefs ;
Périples et de Poèmes de guerre
Mario Prassinos Arbres, 1er septembre 1982 1982 |