Ici, dans la pente, le vent s’est complètement tu ; les branches pendent vers le sol ; dessous, l’enfant est assise.
Est assise dans le thym, assise dans la pure senteur ; les mouches bleues bourdonnent et luisent à travers l’air.
La forêt est si muette, son regard a tant de science, autour de ses boucles brunes le soleil coule à flots.
Le coucou rit au loin, il me souvient alors qu’elle a les yeux d’or de la reine des bois.
Theodor Storm Anthologie bilingue de la poésie allemande Traduction par Jean-Pierre Lefebvre Gallimard, 1993 |
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Kiel, 1852. |