L'arbre ne veut pas sortir de ma fenêtre.
Ni la colline dès que les volets sont ouverts.
J'ai beau reculer dans la chambre,
L'herbe est rythmée par les éclats éclairés.
Le soleil fléchit, s'il creuse, la beauté aucune image n'existe d'elle.
En reculant jusqu'à l'autre fenêtre déjà plus noire
J'arrive au noyer de derrière,
Les gouttes d'encre se rejoignent largement et se taisent.
Dormir sans l'avoir dit.
Mais les rêves me font bouger autant que les feuilles qui ne choisissent pas.
Le matin le même arbre.
Lui seul,
Comme une cascade à ne pas y entrer.
Frôlée de loin c'est trempée dessous.
Surtout les yeux très ouverts pour ne rien y comprendre.
Ariane Dreyfus
La durée des plantes
Tarabuste