Il n'y a pas de solitude ;
jusqu'à nous viennent les feuilles,
avec elles un peu de l'ombre où elles remuent ;
par vagues selon le vent,
qui nous effleurent, se retirent, se mêlent à nouveau
à nos silences
à l'attention qui accompagne nos travaux.
Il n'y a pas de solitude — cet enveloppement seul :
un vent léger, le déploiement des verdures qui le rende sonore.
Judith Chavanne
Un seul bruissement
suivi de Les aînés, ceux qui les suivent
Le bois d'Orion, 2009