Le chant clair de l'aube
polit les veines de la terre.
Deux rives se rejoignent
où la nuit recule.
Un rayon pénètre
le seuil lisse
de la fente du jour.
Sur le grand arbre
le ciel est plus haut.
Annette Blier
Envol, revue de poésie
Vol. IV n°2, 1996