Les ténèbres du bois sont
vertes (bien qu'elles soient
des ténèbres).
Il faut comprendre :
tout ce qui brille, sans
se voir,
dans le secret des bois.
Je traverse le bois
en un songe
aussi vert que la ténèbre
qui l'entoure.
Nuno Júdice
Un chant dans l'épaisseur du temps
suivi de Méditation sur des ruines
Traduit du portugais par Michel Chandeigne
Gallimard, 1996