L'aube a franchi
les brisants de la nuit
que son sillage efface
Au visage de ce printemps
qu'escortent les dernières neiges
la transparence essaie son masque
Dans la dérive des ténèbres
l'eau vive prête au jour son cri
L'oiseau libère l'arbre
où le soleil
va mûrir un fécond silence
Remontant la veine et l'aubier
même la mort
cherche une issue vers la lumière
Jean-Vincent Verdonnet
Les HSE n°20, 3ème série
2005