Les palmiers fanés donnent un peu d'ombrage. Cherchant l'eau, dans la tristesse crient Des élans à la voix argentée Et ils avalent des serpents dans le sable.
Dans l'azur sec de la brume Le cercle rose du soleil est entouré, Et lui le Créateur presse ses paumes, Il tait son trouble et son effroi. |
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Ivan Bounine Mon cœur pris par la tombe Traduction du russe par Madeleine de Villaine La Différence, 1992 |
12.IX.1915 |