— Petit pommier qui dans le précipice es chargé de pommes,
j'ai envie de tes pommes, mais j'ai peur du précipice.
— Si tu as peur du précipice, viens par le sentier
que je te rassasie de baisers, que je te charge de pommes,
les pommes seront pour ta mère, et les baisers pour toi.
Texte anonyme
Traduit du grec par Stan Stanitsas
Anthologie de la poésie néo-hellénique, Tome I
Les Belles Lettres, 1984
ΜΗΛΙΤΣΑ