L'arbre des âmes frissonnant
Au souffle aveugle et qu'on redoute
Au souffle dur d'un froid Néant,
L'arbre maigre au bord de la route
Des Pourquoi jamais résolus,
Oh la si lente lente danse
De feuilles — la chute au silence
D'irréductibles Absolus,
Pleurez le nocturne de l'Être
Noires campanes des Peut-être.
Adolphe Retté
Cloches en la Nuit
Extrait de « En déshérence »
Léon Vanier, Éditeur
1887