12 mars 2017
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Un paisible et géant baobab. C'était la dernière vision humaine qu'emportaient les esclaves noirs de Gorée avant d'entrer, presque à quatre pattes, dans les réduits ouvrant directement sur la mer, d'où ils partaient pour les Amériques. Chaque fois que l'un d'eux mourait, dans ses fers, à fond de cale, il poussait, quelque part sur une savane d'Afrique, un baobab. | |
Jean Orizet