(fragment)
L'arbre ou le poète :
Je secoue
mon socle brut
Archange fou
J'habite un mausolée de ruines
Je hante obscurément
les pluies nacelles.
Au bleu
au vrai du ciel
je dédie un adieu aux oiseaux.
J'aile
ma nuit
d'espace à faire feu.
André Devynck
Poésie 1 n°30
mars-avril 1973