Nous enlaçons un figuier et un tilleul, un marronnier et un buis, un ormeau et un palmier, la bougainvillée et le pommier, un hêtre et un chêne et nous les relions en spirale.
La huppe turban d'un coup d'aile sec, noir et blanc, peut la dissiper quand, sauvage, elle veut.
Elle arrive de la cella d'une pyramide, zébrée d'étoffe de pharaon. Son bec de raffinée courbure tient des milliards de germes à venir et son duvet perlé flotte comme une haute intersection. |
André Miguel
Poésie 1, n°8
Librairie Saint-Germain-des-Prés
Thierry Vezon |