Dans la douceur
d'un soir de mai,
frénétique,
le saule pleureur s'agite.
Ses branches se déhanchent
et fouettent le sol
en soubresauts
et gros sanglots.
Sur le rouge du couchant
un chat noir s'enfuit,
un duvet clair collé
dans ses moustaches.
Paul Bergèse
Les poches pleines de mots
Éditions SOC et FOC, 2006