Le temps s'abat sur les épaules, rafale d'arbres dans l'été... La pluie éclaire l'allée qui s'éloigne avec les derniers pas... L'heure ne s'entend plus au-dessus des frondaisons, mais se ressent ce désir palpitant d'un vertige à renaître. La maison fait le vide, les murs basculent, aveuglés. Jaunis comme les feuilles sur le gravier. La mémoire n'évalue plus ces grappes de visages qui s'écrasent sur l'horizon. |
Pierre-Béranger Biscaye
Traduit du visible
le dé bleu, 1992