L'harmonie, quête sans fin de l'affamé,
n'accouchera tout au plus que du réconfort
qu'attendent ses mains, qui en savent la
précarité.
Il érigera des granges, tracera des routes,
mais elles ne pourront lui donner plus que la
pousse qui perce du malentendu
Ainsi l'arbre.
L'abri.
Au passant qui s'abreuve
qui accorde l'air
qui libère un pêne.
Au pivert
à tous ceux qui fouillent des troncs
Cet arbre qui ne plaide pas
sous la cognée du bûcheron.
Marc Sastre
La maison vide
Pleine Page, 2005