Les grands arbres dépouillés presque,
somnolents, venteux,
le fourmillement y perdure, ô musique,
par rafales au travers du chemin.
Chacun est roi qui se dresse parmi les autres
pour y mêler son peuple de ramures,
c'est le même,
l'énergie tremblante d'où s'éparpilleraient,
impatience, émoi d'être, mal à l'aise,
les oiseaux, le serpent, nous tous.
André Frénaud
Nul ne s'égare
Poésie/Gallimard