Mon grand-père, un jour, planta, dans notre jardin, un jeune noyer.
- Cet arbre, dit-il, gardera mon souvenir vivant.
Les oiseaux du printemps sont revenus se poser sur nos arbres,
Et les sources babillent, le noyer reverdit.
Depuis longtemps, mon grand-père n'est plus, c'est moi
le grand-père à présent
Le vieux noyer donne son ombre à mes petits-enfants.
(traduit par Jacques Gaucheron)
Sarmen
La poésie arménienne
Les Éditeurs français réunis