Je connais un chêne
où je restais souvent
adossé le long de sa rude écorce
je connais un chêne
au bas de mon champ.
J'aimais bien le chêne
il me parlait souvent
de choses vécues sous sa rude écorce
j'aimais bien le chêne
au bas de mon champ.
Il est mort le chêne
qui me parlait souvent
de ce qui n'est plus sous sa rude écorce
j'aimais bien le chêne
au bas de mon champ.
Youenn Gwernig
14 août 1994
Spered Gouez n°5