Le bois des arbres, ici, se déroule : vous leur fendez l'écorce sur toute la longueur et vous tournez autour. Les arbres trop gros, on se contente ainsi de les désépaissir : ils reprennent une ligne jeune et se balancent à nouveau dans le vent. Quand vous dévidez jusqu'au bout des arbres vieux de plusieurs siècles, il n'est pas rare d'y trouver comme un vide d'où s'échappe alors une longue plainte. |
Pierre Bettencourt
Fables fraîches pour lire à jeun
Lettres Vives