Je plonge en la forêt comme en la mer tranquille
Le Soleil disparaît. Dans ce monde immobile
J'entre parmi les pins, les bouleaux et les hêtres
Pour prendre un bain de foule et sentir tout mon être
Emporté par cette immense fraternité
De ceux qui sont, debout, face à l'éternité.
Pierre Auger