L'écorce est nervalienne. Elle rêve d'un arbre qui l'embrasserait de tout son bois, d'un arbre dont elle deviendrait le cœur, et à partir duquel elle s'élancerait en criant sève qui peut. Ce sont les mots, bien sûr, qui font rêver le poète, mais à quoi d'autre qu'à des mots ?... Perdue dans les sommets, au-dessus des montants et des échelles, l'écorce se dirait : j'ai dépassé la feuille, mais que je tremble ! |
Claude Albarède
Les Reculées
Folle Avoine