Au coquillage l'arbre dit :
j'étais la mer,
j'étais l'enfance
et me voici, vêtu d'été.
Au coquillage l'arbre écrit
de longues lignes de feuillage
en bruits d'oiseaux,
l'odeur de pain d'un vieux village.
Et sur le sable d'île bleue,
l'algue promène ses airs de branches
pour un miroir de nacre blanche,
en souvenir d'un arbre heureux.
Christian Da Silva
Pommes de plume, pommes de mots
Éditions Saint-Germain des Prés