Zima, Adario :
Forêts paisibles, forêts paisibles,
Jamais un vain désir ne trouble ici nos cœurs.
S'ils sont sensibles, s'ils sont sensibles,
Fortune, ce n'est pas au prix de tes faveurs.
Chœur des Sauvages :
Forêts paisibles, forêts paisibles,
Jamais un vain désir ne trouble ici nos cœurs.
S'ils sont sensibles, s'ils sont sensibles,
Fortune, ce n'est pas au prix de tes faveurs.
Zima, Adario :
Dans nos retraites, dans nos retraites,
Grandeur, ne viens jamais
Offrir tes faux attraits !
Ciel, ciel, tu les as faites,
Pour l'innocence et pour la paix.
Chœur des Sauvages :
Forêts paisibles, forêts paisibles,
Jamais un vain désir ne trouble ici nos cœurs.
S'ils sont sensibles, s'ils sont sensibles,
Fortune, ce n'est pas au prix de tes faveurs.
Zima, Adario :
Jouissons dans nos asiles,
Jouissons des biens tranquilles !
Ah ! peut-on être heureux,
Quand on forme d'autres vœux ?
Chœur des Sauvages :
Forêts paisibles, forêts paisibles,
Jamais un vain désir ne trouble ici nos cœurs.
S'ils sont sensibles, s'ils sont sensibles,
Fortune, ce n'est pas au prix de tes faveurs.
Louis Fuzelier
Les Indes galantes
Opéra de Jean-Philippe Rameau
4ème entrée, Les sauvages - Scène 6, Rondeau