l'ombre du feu
s'étend
sur la forêt des jours
Séparé par la hache
de mes arbres passés
j'avais imaginé
reboiser l'avenir
je vois grandir les plants
pour l'appétit du feu
Je sais que sous les cendres
la terre un peu chaude
parlera de renaître
mais nous aurons brûlé
Georges Charrière
Vagabondages n°25
Nov/Déc 1980