Dans le parc
arasé,
les poteaux
ont fleuri
et quadrillent le ciel.
Un pylône
haussé du col
joue les tours Eiffel.
Sur la décharge
en pente,
un arbre désolé
dresse vers l’eau du ciel
ses branches
de noyé.
Un cèdre
rescapé
sabre et zèbre
l’azur
d’une inutile foudre.
Benito Pelegrín
Traduit de l'italien par Joëlle Gardes
Revue Phœnix n°1
Janvier, 2011