Palmeraies
Steppes oueds lacs et vous
Forêts de chêne-liège
Je vous réunis sur les murailles de la ville
Où sentinelle
Sans tour de guet
Je reconnais vos feux
Un à un
Ils m'apportent la flamme
Des vents lavés de citronniers
Leurs courses alourdies
Par les départs immobiles
Cette douce mélancolie
Aux aguets de la moindre nouvelle
Emportée comme gibecière
À l'épaule du chasseur qui se retire
Tahar Bekri
Je te nomme Tunisie
Al Manar, 2011