Les arbres s'espaçaient, disparurent. Partout les courbes se relevaient. Les gentianes aux tiges raccourcies s'aiguisaient dans le vent brillant, miroir d'un ciel si bleu qu'il semblait presque noir. Alors le monde sombra Dans une autre lumière. Volutes, caresses d'encre vers l'abîme d'un soleil absent, parures de deuil multicolores À tout jamais. |
Frantz Fabre
L’éclipse
Fer de Chances, 1999