On aimerait que la main s'arrête
Accueille le silence qui tombe comme une douce pluie
Sur de l'argile des visages
Sur les corps à peine recouverts
On aimerait que l'œil entoure l'image d'un bandeau en soie
Qu'il enveloppe le ciel
Et que l'arbre dépose toute sa sève dans la bouche du mourant.
Tanger, avril-mai-juin 2007
Tahar Ben Jelloun
Que la blessure se ferme
Gallimard, 2012