Je l'ai regardé, et j'ai vu derrière lui la montagne
Et les pointes des cimes sur le ciel.
Tout étonné il se mit en route.
Comme les chats aux yeux verts, vagabonds, élancés
Ainsi il s'en fut à travers le champ morne,
J'ai éclaté d'un rire repentant.
Mais les senteurs de l'automne pleuraient amèrement
Dans la fuite dorée du vent,
Et les vieux arbres affligés
L'ont suivi au loin du regard, et calmement
Ils ont dit en se penchant vers leurs petits buissons :
Déshabillez-vous, l'hiver arrive.
Agota Kristof
Clous
Traduit du hongrois par Maria Maïlat
Éditions Zoé, 2016
Valaki elmegy...
Ránéztem, s láttam mögötte a hegyet
És tetők szögeit as égen.
Csodálkozva elindult.
Mint zöld szemű, nyurga, kóbor macskák
Úgy surrant a fakuló réten,
Bűnbánóan nevettem.
De őszi illatok keserűen sírtak
Az aranyló futású szélben,
És bánatos öreg fák
Messzi utána néztek, s csöndesen
Leszóltak apró bokraikhoz :
Vetkőződjetek, tél jön.
Agota Kristof