Silence tu m'inventes
par la flûte douce d'une feuille
toute nue et seule à un bout de branche
toute nue et seule mais qui le nie
et danse encore et veut danser dans le miroir
que lui présente un ciel mouillé
Silence tu m'inventes dans l'ironie
d'une feuille que le rose de la mort vient d'éveiller.
Jean Laroche
Ces mains vers l'aube
S. Chiffoleau, 1957