Tu passes
l’air est plein de forêts dormantes
de portes de remparts
On croise des visages d’écorce
des fuites d’oiseaux brefs
des rires des ravages
Tout descend vers le fleuve
là où le livre invente
la troisième rive
Jacqueline Saint-Jean
Table de l’estuaire
L’Autre Rive, 2007