Soudain
les martinets se sont tus
et le silence s'étend maintenant
jusqu'à l'horizon rouge
C'est alors que le mûrier-platane
remue tout doucement
ses feuilles comme on déplie les doigts
et me dit de ne pas couper ses branches basses
Puis la nuit s'ouvre tout entière
comme une grande chauve-souris
Denise Miège
À l'index, n°8-9