Le cerisier
la nuit,
échappe au regard
et ce qui reste alors
de la fleur et du fruit
s'offre avec délice
à ce merle
trop humain,
qui s'aventure, furtif,
dans le verger du sommeil,
là où l'obscur en nous
attend, irréelle,
la venue du matin.
Guillaume Lebreton
Ferveur de l'arbre sec
Cheyne Éditeur, 1989