L’arbre, a-t-il un visage caché dans ses ramures ?
Son tronc, est-il un corps,
Ses racines, des pieds ancrés au sol,
Le bruissement de ses feuilles, sa voix ?
Son écorce, n’est-elle pas sa peau,
Sa respiration captant le gaz carbonique
Et rejetant l’oxygène, ses poumons ?
Les lueurs sur ses feuillages,
Sont peut-être son regard,
Ses odeurs, son parfum d’envoûtement
Pour nous attirer et nous apaiser ?
L’arbre, n’est-il pas un être vivant,
Lui qui grandit au fil du temps,
S’élargit, s’épaissit puis vieillit
Et avant de mourir, laisse place
À ses petits et ainsi rejaillit à la vie ?
Alors respectons-le dans sa jeunesse
Comme dans sa vieillesse
Car comme nous, tout arbre a un visage.
1er janvier 2017.
Catherine Réault-Crosnier
Peinture à la cire