L’Arbre s’éteint. Il dit son salut à l’automne
Mais la graine traversera l’hiver.
Elle contient bonheur futur, ronde joyeuse.
On s’y poursuit déjà, invente les refrains
Et le nuage des beaux jours
Sera celui qui donne relief au regard dans l’espace.
Un batelier sur la rivière
Peut bien lancer son épervier.
Il suffit d’un frisson pour repeupler le monde.
Le regard ne peut pas mourir.
Jean Malrieu
Hectares de soleil
P.J.Oswald, 1971