à Denys-Paul Bouloc
Voici l'automne en pelage madré,
gloire des cuivres, des rousseurs,
qui nous ramène aux sortilèges.
D'immobiles regards nous suivent,
inquiets de nos profonds désirs,
vers la fontaine ensorcelée.
Merlin veille sur les arcanes
où mûrit le silence des chênes.
Frédéric Jacques Temple
Anthologie personnelle
Actes Sud, 1989