À Masaki Kobayashi.
En lisière du rêve,
le brûlant, l'homme à l'aube infuse
déclina
dans la neige crue.
En lisière du noir,
où saignait sa mémoire,
son corps
comme une claie de gerçures.
Confus,
dans la glace et l'argile,
le sommeillant se mit à feuiller.
L'oiseau du vert
sur sa mort s'était posé.
Fernand Ouellette
Choix de poèmes
Fides, 2004