Dans le balancement De la lumière Habiter L’allégresse des branches, Mûrir l’ivresse Enracinée
Dans l’amnésie Des feuilles Habiter L’affleurement du temps Sur la toile allégée du jour Aimée comme par un peintre
De la source, Retenir l’ombre D’une musique lucide ; Habiter l’allegro Fragile des corps, Courbes ouvertes sur le ciel.
Vivre de peu Comme un vieil arbre, En équilibriste, Chaque matin plus vaste, Content de la terre et du ciel. |
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Le grand arbre Je voulais grandir davantage Editinter, 2005 | Yannick Charon Arbre - ombre et lumière |