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Bien sûr on doit pouvoir entrer dans le tronc,
disputer à l’écureuil un peu d’espace,
aller sous l’écorce et le rond
chant des branches tourné dans l’air immense.
Rien de bien difficile, en fait, il suffit
de mourir : alors la chair de l’arbre
nous devient perméable et lie
notre absence à la nuit martelée d’orages.
Lionel-Édouard Martin
Avènement des ponts
Tarabuste, 2012