C’est le ciel qui t’attire,
sans lui,
tu serais l’herbe que je foule.
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La plage est si proche.
Tu ne connaîtras jamais l’océan.
Il te reste trop à vivre.
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La mort aussi te ressemble :
une longue patience.
Elle connaît ta chance.
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Le vent se couche à tes pieds.
Tu suspends ton geste…
à peine.
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Pomme et paume,
main dans la main,
fidèles…jusqu’aux orages.
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Pas encore la nuit ?
D’aiguille en aiguille,
tu trouves encore ta lumière.
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édité avec les aquarelles de Nicole Louchaert