Le serein sur nos mains.
De ce côté du paysage les pages d’eau s’ouvrent à la mémoire.
Nous ignorions alors beaucoup des mystères de la lumière
mais avions l’intuition de l’arbre
qui se découvre un instant de poème,
une façon bien à lui de nous être intime.
la ressemblance des haies vives nous mûrissions
et déjà attendions un autre secret
pour ajouter un peu de notre âme
à la nuit qui nous reprendrait.
Gérard Cousin
Bleu de saule en saule