Nous mettions à l'abri les paroles de l'arbre afin de préserver cet automne des mots dont la chute est nourrie de cadavres fertiles, quand la sève est puissante et le barrage net devant tous ces discours en forme de noyades. La vie, nous le savions, tasserait nos trésors, à nos saisons, parfois, imposerait silence, mais l'arbre a son espace et le ciel est son or, livre ouvert sur le temps, réservoir de patience. |
Jean Orizet
Poésie 1990
par l'Atelier Imaginaire
L' ge d'Homme