Le cyprès dur à cuire
ne pleure pas sur les tombes
Perpendiculaire il monte une garde
de l'espèce la plus rude
Dans l'ombre inébranlable des oliviers
les cigales chantent
une magie d'oubli universel
Ici nulle part de chêne
hormis celui-là seul
que je porte toujours
dans mon esprit
Dans la félicité de son ombre
il y a un silence magique
Sigurður Pálsson
Poèmes des hommes et du sel
Traduit de l'islandais par Régis Boyer
La Différence, 1993
Tegundir
Kýprusviðurinn harður af sér
grætur ekki á grafreitnum
Þr
Í örófsskugga ólífutrj
ú eina
sem ég
í huga mér
þögn