Il arrive fatalement
qu'un jour comme un autre,
l'on dise au revoir à un être cher
en rejetant l'idée
qu'il était semblable
au paysage mourant,
à la lueur au carreau
ou au lierre décharné contre la muraille.
C'est seulement après que le chant
sillonne grandement les ruines
de la mémoire et des choses.
Et s'élève alors l'arbre de tristesse.
Jean Rivet
Les Beaux moments
Éditions Saint-Germain-Des-Prés, 1977